Dans le cadre du festival ATIPART, l'artiste Bassa a créé une fresque vibrante et pleine de vie, intitulée "LE PRINCE DE SOULA". Située dans la ZAC de Soula, cette œuvre reflète un message puissant de lumière et de positivité, en réponse à la réputation parfois violente du quartier. En observant les jeunes de la communauté, souvent cités dans les titres des faits divers, Bassa s’est posé une question : "Quels petits garçons ces jeunes caïds étaient-ils autrefois ?"
Un regard d'espoir Bassa a ainsi choisi de représenter un petit garçon souriant, lumineux et débordant de vie. Loin des stéréotypes, il incarne la jeunesse pleine de potentiel et de rêves. L’artiste voulait capturer l'innocence et la beauté qui résident encore chez ces enfants, bien avant qu'ils ne soient marqués par les défis de la rue. Ce garçon, qui dégage une joie pure, est un appel à l'espoir pour le quartier de Soula et un contrepoids aux aspects négatifs souvent associés à cette zone.
Un message de résilience et de transformation À travers cette fresque, Bassa cherche à rappeler que derrière chaque jeune, il y a un enfant qui mérite d’être vu sous un jour positif. L'artiste a voulu offrir une image inspirante à la communauté, pour inviter à une réflexion sur le potentiel des jeunes et la manière dont ils peuvent se réinventer. Le sourire du "Prince de Soula" est une invitation à croire en la possibilité de transformation et à nourrir des rêves plus grands que les épreuves.
Un rayon de lumière dans la ZAC de Soula La fresque, éclatante de couleurs avec son fond jaune vif, se distingue et attire l’attention des passants, des habitants du quartier et des visiteurs. Elle incarne une résonance particulière à un moment où Soula, souvent mentionnée dans les nouvelles pour des actes de violence, pourrait bénéficier de plus de projets qui mettent en avant ses jeunes talents et ses valeurs positives.